Ce texte est un chapitre d'une thèse de doctorat soutenue par Nadia Ben Hassen à l'Université Lumière Lyon 2 le 17-12-2015 et intitulée : Vers une poétique du sacré dans la littérature tunisienne
De l’intertexte du Coran et du Hadith à la découverte de la dimension littéraire du « sacré » dans un corpus d’œuvres d’expression arabe et française


Le chapitre traite la problématique du naskh à la lumière des avis de plusieurs exégètes en focalisant notamment sur l'apport des déclarations de l'imam Nasser Muhammad al Yamani dans la compréhension de la signification du vrai sens du naskh dans le Coran ..



Nâsikh et mansûkh : les lacunes d’une méthode arbitraire

« Une fois, l’Envoyé de Dieu m’a fait réciter un passage que j’ai fini par apprendre. Je l’ai consigné dans ma copie et, la nuit même, je n’ai pu rien en restituer de mémoire. J’ai consulté ma copie, et j’ai trouvé un blanc. Le lendemain, j’en ai informé l’Envoyé de Dieu qui m’a annoncé que le passage en question avait été en effet suspendu la veille »

L’abrogation est une « théorie » inventée par des commentateurs du Coran « au cours du 4ème siècle AH (10ème siècle ap. JC) […], et plus particulièrement Ahmad Ibn Isḥâq Al-Dinârî (m 318 A.H.), Muḥammad Bin Baḥr Al-Aṣbahânî (m 322 A.H.), Hibat Allah Ibn Salâmah (mort en 410 A.H.) et Muhammad Ibn Mousâ Al-Hazmî (m 548 A.H.), dont le livre traitant d’Al-Nâsikh et Al-Mansûkh est considéré comme la référence principale dans ce domaine » . En effet, devant l’incapacité d’élucider le sens de certains versets coraniques, ces commentateurs ont érigé la thèse de l’abrogation. Selon cette « théorie », certains versets coraniques sont abrogés par d’autres plus récents ou par des hadiths prophétiques ou tout simplement parce qu’ils ont été perdus. Dans Tanzîh âyi al-Qur'ân 'an a-naskh wa nuqṣân, Ihab Ḥassan Abda spécifié trois sortes d’abrogation.
La première consiste en l’abrogation dans la lecture uniquement : En effet, certains hadiths attribués au Prophète racontent des incidents de suppression de versets coraniques à cause d’évènements mystérieux , ces versets sont reconnus par les traditionnistes mais considérés comme abrogés tel que dans le cas du verset de la lapidation qui aurait été mangé par un animal domestique.
La deuxième sorte d’abrogation est à la fois dans la lecture et la pratique : Il s’agit ici, de sourates entières que les transcripteurs du Coran auraient oublié de joindre au Corpus coraniques. On rapporte à ce propos, qu’une sourate de la même longueur que la sourate a-Tawba a été oubliée et que la sourate al Aḥzâb était à la base, égale à la sourate al-Baqara, sourate la plus longue du Coran.
Tandis que la troisième forme d’abrogation concerne la pratique tout en maintenant le texte en question dans la lecture : ce dernier aspect concerne notamment des centaines de versets. À regarder de près cette « théorie », nous pouvons aisément remarquer les incohérences méthodologiques qui remettent en question sa scientificité. Nous rejoignons ainsi l’affirmation de A. Muhammad qui considère le concept d'abrogation des versets coraniques comme « le plus grand mensonge envers le Coran» D’ailleurs, « plusieurs savants ashʿarites, Ibn Barhân (518/1124) par exemple, ont clairement exprimé leur désarroi face à la question de l’abrogation : Si le Coran est transhistorique, s’il est comme Dieu, incréé, il est foncièrement impossible de se représenter qu’il soit changeant. Le changement est un attribut naturel de l’histoire mais ne se conçoit pour ce qui est réputé ne pas être inscrit dans le temps puisque la temporalité est la condition sine qua non du changement » D’autres chercheurs contemporains pointent du doigt également l’incohérence de cette méthode d’interprétation du Coran. Geneviève Gobillot à titre d’exemple, souligne que le Coran ne comporte pas des abrogations de versets coraniques mais, de certains détails dans d’autres Livres du monothéisme :

« La proclamation du Coran est exempte de tout défaut qui pourrait provenir d’une intervention démoniaque, puisque Muḥammad a pris la précaution de l’écarter. Cependant, lorsque les adeptes des communautés (les Gens du Livre) trouvent qu’un verset a été substitué à un autre, ils traitent le prophète de faussaire. Or pourraient-ils lancer une telle accusation pour la raison qu’un verset coranique serait substitué à un autre ? D’une part les Gens du Livre n’étaient pas censés connaître le Coran, mémorisé, selon la tradition uniquement par les fidèles et non encore mis par écrit, d’autre part, l’eussent-ils connu que de tels changements leur auraient été peut-être laissés indifférents, voire les auraient réjouis, mais en aucun cas ils n’auraient accusé le messager de l’islam d’être un faussaire parce qu’il changeait quelque chose à sa propre révélation. Les versets remplacés par d’autres ne sont donc pas des versets du Coran, mais des versets appartenant à des textes révélés antérieurs, les textes de ceux qui portent l’accusation de falsification contre le prophète, à savoir, essentiellement la Bible et les corpus qui y sont rattachés. La réplique qui suit confirme ce sens en précisant que le Coran « descend » directement de Dieu, accompagné du Vrai (Ḥaqq), grâce à l’Esprit de sainteté » .

Pour Michel Cuypers, la théorie de l’abrogation a été créée afin d’estomper l’importance de versets de la tolérance et de mettre l’accent sur les versets du glaive . Il confirme d’ailleurs les hypothèses de Geneviève Gobillot affirmant l’impossibilité de l’abrogation du Coran par le Coran en analysant les versets qui l’évoquent avec la méthode d’analyse structurelle. Il en conclut que :

« L’analyse rhétorique du contexte immédiat du fameux verset de l’abrogation confirme donc bien l’interprétation donnée par G. Gobillot, qui a eu recours
au contexte plus large. Cette interprétation invalide évidemment les « circonstances de la révélation » signalées plus haut, manifestement factices, du moins pour ce qui concerne cette question. Ceci incite à la plus grande rigueur critique par rapport à la science coranique des asbâb al-nuzûl. Quant à la science de l’abrogation, elle doit être considérée comme appartenant au fiqh, et nullement aux sciences coraniques » .

Toutefois, le verbe nasakha en langue arabe, n’a pas de lien avec l’idée d’annulation ou de suppression. Il signifie : « copier, faire une copie conforme de ».
Les occurrences de ce verbe dans le Coran sont d’ailleurs à prendre dans ce sens selon Nasser Muhammad al-Yamani qui dévoile le sens de ce terme dans les différents versets qui le comportent :
« fayansakhu Allah mâ yulqî a-shaytân » [Et Dieu copie ce que lance le démon] voulant dire, [selon lui] que Dieu ordonne aux anges de transcrire les pensées internes d’al-nafs exactement sans aucune modification parce que Dieu va les juger sur ces pensées. En accord avec la Parole d'Allah : « Si vous dévoiliez ce qui est en vous, ou si vous le cachiez, Dieu vous en demandera compte » (II : 284). Or Raqîb et ʿAtîd ne connaissent pas les pensées de l'être humain mais ils les reçoivent par une révélation de Celui qui connaît la perfidie des regards et tout ce qui est caché dans les cœurs et Celui qui est proche de l’être plus que la veine de son cou : « Nous avons créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère, nous sommes plus près de lui que la veine de son cou » (L : 16). Cela veut dire qu'ils reçoivent la révélation des suggestions de son âme et qu’ils doivent les transcrire qu'elles soient pardonnées ou non. Allah les révèle forcément à Raqîb et ʿAtîd pour qu'ils transcrivent ce qu'Allah a su à propos des suggestions de l'âme de son serviteur. En accord avec le sens du verset (II : 284) cité ci-haut.[…]ceci sera ajouté au livre de leur actes pour que ce soit une preuve sur l'homme ou pour que les repentis sachent combien de péchés Dieu leur a pardonné ! De même pour qu'ils la reproduisent par l'écriture tel quel dans le livre de ses actes et Dieu lui fortifie ses preuves par la suite » .
Il apparait ainsi clairement qu’al-naskh ne signifie pas abrogation ou annulation mais transcription fidèle de la pensée ou des paroles de l’être dans le « livre de ses actes ».


La théorie de l’abrogation s’est donc basée sur une erreur d’interprétation lourde de conséquence sur l’exégèse et la lecture libre du Coran. En effet, en instituant la loi de l’abrogation dans le Coran, les exégètes ont éloigné les lecteurs du Coran d’approcher personnellement son sens. Ne pourrait lire le Coran dans ce cas, qu’un connaisseur des versets abrogeants et abrogés. Continuons donc à creuser cette problématique du naskh à la lumière d’une affaire qui a marqué le XXème siècle : il s’agit de celle de Salman Rushdie et son recours intertextuel à un épisode particulier des traditions attribuées au prophète Muḥammad.
L’affaire de Salman Rushdie et al-naskh
Le verbe nasakha est également présent dans un autre verset problématique qui a suscité plusieurs interrogations et provoqué une grande polémique surtout après la publication de Versets sataniques de Salman Rushdie en 1988. Cet auteur britannique issu d’une famille d’origine indienne musulmane « revisite son passé et nous offre [...] un roman psychologique, psychanalytique » . Suite à la publication de ce roman, une vague de contestation a éclaté dans les pays musulmans. Celle-ci a été également suivie par une fatwa de mort contre cet auteur devenu dès lors, un symbole de lutte contre l’obscurantisme et le fanatisme religieux.
Le roman de Rushdie met en scène un prophète prénommé « Mahound » et qui mélange les versets révélés avec d’autres inspirés par le diable. Cet aspect comporte un recours intertextuel intéressant à analyser puisqu’il réfère à un verset coranique spécifique :
« Wa mâ arsalnâ min qablika min rasûlin wa lâ nabiyyin illâ idhâ tamannâ alqâ a-chaytân fî umniyatihi fa yansakhu Allah mâ yulqî a-chaytân thumma yuḥkimu Allahu âyâtihi w-Allahu ‘alîmun ḥakîm » (XXII : 52)
وَمَا أَرْسَلْنَا مِنْ قَبْلِكَ مِنْ رَسُولٍ وَلَا نَبِيٍّ إِلَّا إِذَا تَمَنَّى أَلْقَى الشَّيْطَانُ فِي أُمْنِيَّتِهِ فَيَنْسَخُ اللَّهُ مَا يُلْقِي الشَّيْطَانُ ثُمَّ يُحْكِمُ اللَّهُ آياتهِ وَاللَّهُ عَلِيمٌ حَكِيمٌ (52, سورة الحج)
Si on se base sur la traduction de Denise Masson qui se veut fidèle aux interprétations de la majorité des exégètes, nous remarquons tout de suite, le grand paradoxe que comporte cette lecture littéraliste :
« Nous n’avons envoyé avant ni prophète ou apôtre sans que le Démon intervienne dans ses désirs. Mais Dieu abroge ce que lance le Démon ! Dieu confirme ensuite ses Versets. Dieu est celui qui sait, il est sage »
Pour expliciter le sens de ce verset, les exégètes ont admis le sens d’ « abroger » dans leur interprétation du verbe « nasakha ». Cette lecture a été ensuite argumentée par l’énonciation d’une explication basée sur un « sabab nuzûl » résumant la cause de révélation du verset par la description d’un fait de la sîra prophétique. Dans Penseur libre en Islam, Mohammed Talbi reprend les circonstances de cet épisode en soulignant que « selon une tradition fort ancienne, Muḥammad, en butte aux polythéistes et ne parvenant pas à les convaincre, aurait cherché une solution de compromis, consistant à évoquer des versets, qui auraient été tenus pour coraniques, c'est-à-dire révélés par Dieu » . Ce texte fait l’éloge des trois déesses du paganisme mecquois « Allât, Al-Uzza et Manât, adorées à la Mecque avant l’islam » en ces termes : « Ce sont les sublimes déesses ; et leur intercession est certes souhaitée » . En vérité, ces versets ont été déjà qualifiés de « sataniques » par Tabari (839-922), unique rapporteur de cet épisode qui n’est selon Talbi, qu’une « légende » parmi tant d’autres rapportées par cet exégète, connu par son attrait vers le « merveilleux » ou le ʿajîb. Talbi ne manque pas de rappeler l’importance de cette dimension pour la compréhension de l’époque. Il explique cet épisode cité par Tabarî par un recours intertextuel spécifique et fait de manière évolutive entre le patrimoine chrétien et musulman. Ainsi énonce-t-il que les convertis chrétiens ont créé « une tentation de Muḥammad » à l’image de celle du Christ « tout en l’adaptant à l’ambiance de la Mecque » . Apparait ici un recours intertextuel particulier qui rallie les deux religions dans une continuité qui va jusqu’à donner des interprétations coraniques basées sur des schémas de légendes chrétiennes. Cette interprétation du verset cité ci-haut, semble ainsi découler d’une mentalité populaire « qui voit Satan partout » et ne se différencie en rien de « la mentalité occidentale médiévale » où ce personnage est présent de manière forte dans tous les esprits.
Toutefois, cette interprétation simpliste du verset ne crée-t-elle pas un effet de doute par rapport à la véracité des dires du Prophète et de la « révélation » coranique ? Pour Ibn Warraq, par exemple, cette supposée concession à l'idolâtrie pose problème. Il s’interroge ainsi de la sorte : « quelle foi pourrions-nous avoir en un homme qui peut être aussi facilement corrompu par l'esprit du mal. (...) Comment pouvons-nous être sûrs que d'autres passages ne sont pas inspirés par le diable ? »
Or, ce verset interprété de manière littérale à partir d’une légende populaire nécessite une attention particulière à sa composition textuelle et sémantique afin d’essayer d’approcher son sens de manière objective. Youssef Seddik soulève l’incohérence de l’interprétation donnée à ce verset et notamment le « glissement, voir [le] « saut » que fait le chroniqueur, déplaçant le seul sens toujours en vigueur, du terme umniya, « désir », ou « espérance », vers l’idée de récitation » . En nous focalisant sur la composition du verset, le lecteur constate en effet, qu’il s’agit d’un texte qui prête à confusion et qui pourrait être de ce fait, considéré comme Mutachâbih. Nasser Muhammad al-Yamani le reprend d’ailleurs dans l’une de ses déclarations exégétiques en soulignant que dans le Coran, le verbe nasakha en langue arabe, rappelons-le, signifie littéralement « copier » :

Nous n’avons envoyé avant ni prophète ou apôtre sans que le Démon intervienne dans ses désirs. Mais Dieu [copie] ce que lance le Démon ! Dieu confirme ensuite ses [versets / signes]. Dieu est celui qui sait, il est sage »

Le verset évoque explicitement une expérience partagée par tous les « prophètes et apôtres » et n’en fait aucune exception. Mais quel serait cette expérience

commune ? Est-ce que Satan intervenait dans la révélation ? Quel serait l’importance d’un texte à mi-chemin entre le divin et le satanique ?
A regarder de près le verset, nous voyons qu’il s’agit d’une problématique de désir. Mais de quel désir s’agit-il ci ? Selon Nasser Muhammad al-Yamani, tous les envoyés de Dieu sont passés par la démarche de la recherche de la vérité et du doute par rapport aux pratiques coutumières de leur époque. À titre d’exemple Abraham a failli adorer les astres avant de se réfugier auprès de Dieu pour qu’il le guide. En effet « les versets 75-79 de la sourate 6 le montrent à la recherche de son seigneur, pensant le découvrir successivement dans une étoile, dans la lune et dans le soleil ; s’apercevant du caractère passager de ces corps célestes, il finit par se convertir à la foi dans le Créateur des cieux et de la terre » .


En focalisant notre attention sur le désir d’Abraham de retrouver son Seigneur accompagné de recherche incessante de la vérité et de doute : « si mon
seigneur ne me dirige pas, je serai au nombre des égarés », on remarque que ce désir a été couronné, finalement par une conviction profonde accompagnée d’une volonté d’appeler les autres à quitter l’idolâtrie et de regagner le culte du Dieu unique ! Toutefois, au moment où Abraham se croit convaincu et bien à l’abri de toute tentation, Satan intervient pour le faire douter. Ainsi nous lisons dans la sourate al-Baqara :
« Abraham dit :

Mon Seigneur ! Montre-moi comment tu rends la vie aux morts ».
Dieu dit :
« Est-ce que tu ne croit [plus] ?
Il répondit : « Oui, je crois, mais pour que mon cœur soit apaisé »
Dieu dit :
« Prends quatre oiseaux ; coupe-les en morceaux ; place ensuite les parts sur des monts séparés, puis appelle-les : ils accourront vers toi en toute hâte. Sache que Dieu est puissant et sage » (II : 260)

On voit bel et bien ici, que ce prophète effectue « une recherche personnelle de la foi » et désire retrouver la vérité en passant du doute et de l’astrolâtrie à « la foi dans un Créateur des cieux et de la terre » . Toutefois, cette conviction profonde a été à son tour, mise à l’épreuve. Abraham subit de nouveau un doute et demande une démonstration de ressuscitation des morts à son Seigneur. Le verset cité ci-haut met en exergue la demande d’apaisement du cœur de ce prophète. En décrivant tout cet acheminement spirituel d’Abraham, le Coran tend à démontrer que tous les prophètes et apôtres sont déjà passés par le doute puis l’affermissement de la conviction. Cette conviction est également suivie par une intervention satanique visant à les déstabiliser et les faire douter de leur foi. Le verset problématique qui a été à l’origine de Versets sataniques de Salman Rushdie s’inspire par conséquent d’une interprétation légendaire beaucoup plus que d’une lecture rattachée au texte lui-même. Plusieurs interprétations exégétiques personnelles ont ainsi pris le dessus sur le message authentique du texte coranique en générant plusieurs idées reçues et de détournements de sens au niveau de sa réception. Une lecture avertie de la réception du Coran par nos auteurs pourrait nous faire découvrir le grand écart qui se creuse entre l’intertexte du Coran comme texte source et entre celui qui découle beaucoup plus des interprétations doctrinales que du texte lui-même ou de son message authentique.
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Références:

AL-BAGHDÂDI, Ibn Salama Hibatullâh, An-nâsikh wa l-mansûkh [L’abrogé et l’abrogeant], Ad-Dâr al-‘Arabyya li l-mawsûʽât, Beyrouth, 1989, p. 66.

A.Muhammed, Le mensonge de l’abrogation, http://www.droit-chemin.fr/Le-menson...xemple_huit_12, 24/11/2014, 10: 56.

Dans le Mustardrak d’al Hâkim et spécifiquement dans « Bâb al ḥudûd » On relate dans le hadith n° 8068 que le verset suivant a été supprimé du Coran : ” al-chaykhu wa al-chaykhatu idhâ zanayâ fardjimûhumâ albattata” : (Le vieux et la vielle, lapidez-les s’ils commettent la fornication) ! Dans les Sunans d’Ibn Maja, on attribue à Aicha, l’épouse du prophète d’avoir certifié que ce verset a été mangé par un animal domestique le jour de la mort du prophète !

Ibid.
Eric CHAUMON, Dictionnaire du Coran ? « Abrogation », p.15.

Cortil WODON Les voies de l’interculturalité, « Espoir en la pensée, pensées de l’espoir » (De l’abrogation dans le Coran), Transversales philosophiques, Belgique, éd. Modulaires européennes, p. 51-87.

Geneviève GOBILLOT, « L’abrogation (nâsihk et mansûhk) dans le Coran à la lumière d’une lecture interculturelle et intertextuelle », Al-Mawâqif, numéro spécial, actes du premier colloque international sur « Le phénomène religieux, nouvelles lectures des sciences sociales et humaines, Mascara les 14-15 et 16 avril 2008, Publication du Centre Universitaire Mustapha Stanbouli, Mascara, p. 8. Consulté le 30/ 06/2015 sur ce site : http://www.univ-mascara.dz/Facultes/...mawaqif_N2.pdf.

L’analyse rhétorique de la sourate V a démontré que les versets centraux de cette sourate étaient des versets prônaient la paix et la tolérance…

Michel CUYPERS, « L’analyse rhétorique, une nouvelle méthode pour l’exégèse du Coran », Al-Mawâqif, numéro spécial, actes du premier colloque international sur « Le phénomène religieux, nouvelles lectures des sciences sociales et humaines, Mascara les 14-15 et 16 avril 2008, Publication du Centre Universitaire Mustapha Stanbouli, Mascara, p.28.

Sourate « Le Pèlerinage », verset 59.
Ce sont les deux anges qui transcrivent les actions des humains selon le Coran.
Déclaration de Nasser Muhammad AL YAMANI, « Mazîd min al bayân ʿan a-naskh fil qur’ân […] » (Plus de clarification du "naskh" dans le Coran », https://albushra-islamia.net/showthread.php?4072, consulté le 06/06/2015.

Mohammed TALBI, Gwendoline JARCZYK, Penseur libre en Islam: Un intellectuel musulman dans la Tunisie de Ben Ali, Paris, Albin Michel, https://books.google.be/books?id=g=P...niques&f=false, consulté le 29/01/2015 à 13 : 26.

Denise MASSON, traduction fidèle aux interprétations conventionnels du verbe « nasakha : abroger », op.cit., p. 415.

Mohamed TALBI, op.cit., p.258.
Ibid.
Ibid.
Ibid.
IBN WARRÂQ, Pourquoi je ne suis pas musulman, traduit de l'anglais, Éditions L'Âge d'Homme, Lausanne, 1999.

Youssef SEDDIK, Nous n’avons jamais lu le Coran, Paris, L’Aube, 2006, (Première éditions 2004), p. 98.
Denise MASSON, avec modification selon le sens authentique du verbe « nasakha : copier », op.cit., p. 415.
« Abraham dit à son père Azar : ‘prends-tu des idoles pour divinités ? Je te vois toi et ton peuple dans un égarement manifeste’. Ainsi avons-nous montré à Abraham le royaume des cieux et de la terre pour qu’il soit au nombre de ceux qui croient fermement.
Lorsque la nuit l’enveloppa, il vit une étoile et il dit : ‘Voici mon Seigneur »
Mais il dit, lorsqu’elle eut disparu : ‘je n’aime pas ceux qui disparaissent »’.
Lorsqu’il vit la lune qui se levait, il dit : ‘voici mon seigneur !»
Mais il dit, lorsqu’elle eut disparu :
‘Si mon seigneur ne me dirige pas, je serai au nombre des égarés’.
Lorsqu’il vit le soleil qui se levait, il dit : ‘voici mon seigneur ! c’est le plus grand !’
Mais il dit, lorsqu’il eut disparu : ‘O mon peuple ! Je désavoue ce que vous associez à Dieu. Je tourne mon visage, comme un vrai croyant, vers celui qui a créé les cieux et la terre. Je ne suis pas au nombre des polythéistes’ in Denise MASSON, (VI : 75-79), op.cit., p.162.
Pierre LORY, « Abraham », Dictionnaire du Coran, op.cit., p. 10.
Denise MASSON, op.cit., (II : 260), p. 52-53.
Pierre LORY, « Abraham », Dictionnaire du Coran, op.cit., p. 10.
Ibid., p. 10.